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Se méfiant des réactions des cyclopes et de ce qui pourrait les attendre au delà du col, les Aventuriers décident d'explorer les environs, tant vers l'est que vers l'ouest, et de laisser Plumacier, transformé en oiseau, aller repérer ce qui les attends au-delà des montagnes. En volant, le Felsin remarque le cadavre de la géante pris dans une crevasse. Il repère aussi une cité au pied d'un pic rocheux, au-delà du col. Deux éléments attirent son attention aux abords de la ville : une nouvelle tour de guet et un arbre géant, noir et torturé, empli de toiles d'arraignées. Considérant qu'ils n'ont pas à perdre plus de temps, ils commencent l'ascension vers le col, non sans avoir placé des freins sur le chariot pour pouvoir contrôler la descente sur l'autre versant. La montée, épuisante, se déroule sans encombres et les mène jusqu'à une nouvelle tour de guet, plantée au niveau du col. Ils y passent la nuit, épuisés, et aucun à part Gjörn ne se réveille quand, à la lumière des trois lunes, une procession s'approche du col en suivant le même chemin qu'eux. A
nouveau entraîné vers le passé, le Gehemdal,
observant à travers une meurtrière, découvre
une famille de cyclopes aidant les membres de l'expédition
Bellini à franchir les montagnes. Il comprend alors
qu'il aurait peut-être été possible d'établir
des relations avec ces créatures... La cité est complètement déserte, vide et abandonnée, seulement hantée par un très vieil homme qui se présente à eux comme étant Omakayàn, le très ancien maître de la guilde d'Ambre, le premier guildien arrivé dans la région. Les Aventuriers sont assez soupçonneux envers le vieil homme, lui demandant ce qu'il sait de l'énigmatique arbre qui à disparu, mais le vieil Ulmeq affirme ne rien savoir. Au moment du coucher des Feux du Ciel, un vent glacé empli la ville et l'arbre réapparait au pied du Pic, sous les yeux de Plumacier. De petites araignées tissent leur toile dans les branches et, à la base du tronc, l'écorce forme un récipient naturel mais actuellement vide. Les guildiens tentent de comprendre le fonctionnement de cet arbre mais finissent par renoncer, fatigués par leur éprouvant trajet jusqu'ici. Raydjik et Sylvian décident de rester auprès de l'arbre alors que le vieil Ulmeq est introuvable, et ils commencent à surveiller les environs. Ils remarquent que la coupelle naturelle dans le tronc de l'arbre se remplit progressivement d'un liquide transparent et que les toiles des araignées forment des visages. Craignant un danger (bien que son sortilège d'alarme ne se soit pas manifesté...), Sylvian se précipite prévenir ses compagnons, laissant Raydjik seul. Celui-ci aperçoit Omakayàn se hâtant vers l'arbre et l'abat d'un magistral carreau dans l'oeil. C'est alors que tous les membres de la Guilde des Deux Lunes se réunissent autour de la dépouille, auprès de l'arbre, et cherchent à savoir s'il faut boire le liquide de la coupelle ou pas. Excédé par ces discussions interminables, Sylvian attrape la gourde emplie avec l'eau de l'arbre et l'avale. Des racines surgissent alors de partout et attaquent tous les autres, blessant cruellement Gjörn, cherchant à les entraîner sous terre. Ils tentent tout ce qu'ils peuvent pour sauver ceux qui sont menacer d'être enterré vivants : Ithak, Plaisant, Wilmur et Naïma. Le destin fait que cette dernière disparait dans le sol malgré les efforts désespérés de Plumacier. Alors que tout se calme, que Sylvian comprend qu'il vient de gagner plusieurs années d'existence en échange de la vie de la jeune fille, le Felsin perd tout contrôle et s'acharne sur l'arbre sans visiblement lui faire de dommages. Dans les jours qui suivent, chacun, à sa façon, cherche un moyen d'évacuer la peine. Ithak rend visite à son esprit dans Nocte mais celui-ci, considérant qu'il est normal qu'une personne meure pour qu'une autre vive, ne lui apporte aucun réconfort. Sylvian construit un petit tertre funéraire après avoir, en vain, creusé à la recherche du corps. Plumacier, désespéré, s'isole plusieurs jours avant de rejoindre le groupe, déprimé. Ils poursuivent ensuite leur route, empruntant avec beaucoup de méfiance un petit défilé qui les conduit vers un lac partiellement gelé. Après une semaine et demi à construire un grand radeau, ils chargent leur matériel et s'embarquent vers le torrent, exutoire du lac, qui doit les mener encore un peu plus loin dans leur terriblement longue errance vers la Barrière des Enfants-Cyclones.
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