L'envers du décor par Stéphane
Au sortir d’Alkari, nous reprîmes la route, Erequiel pilotant le premier chariot et le toujours courageux Plaisant aux commandes du deuxième. Nous finîmes par arriver au détroit, et là stupeur, il y avait de très – trop - nombreuses caravanes. Juste devant la notre se trouvait un petit convoi appartenant visiblement à la Guilde des Peaux, il était commandé par un jeune Vend'ys . Nous vîmes rapidement arrivé Vilego qui s’engouffra dans une tente avec des jeunes personnes qui servait de monnaie d’échange pour faciliter le passage : l’homme était ignoble et corrompu jusqu’à l’os. Hélas, malgré nos tentatives pour lui offrir vin fin et belle soierie, merci Wilmur (il ne savait pas que nous avions emprunté une partie de ses affaires), Vilego nous annonça un délai d’attente de plusieurs semaines. Il fallait trouver une solution, nous décidâmes de partir à la pêche aux renseignements dans les campements et les auberges du détroit. Afin de faciliter nos recherches, deux groupes furent constitués, d’un côté Plumacier, Aria, Naïma et Tanya ; de l’autre, Gjörn, Ithak, Erequiel et Malkav, les autres préférèrent rester autour des chariots. La visite de la deuxième équipe à la superbe auberge l’Anguille Crevée (décidemment le MJ a un sens du nom pour les auberges à faire pâlir les feux du ciel !). Nous découvrîmes qu’il existait des passeurs clandestins mais que pour préserver leurs activités ils se montraient des plus discrets, en outre, la Guilde du Rubisque tentait d’infiltrer leurs rangs et ainsi de démasquer leurs clients. Le lendemain notre Plumacier national s’envola pour tenter de repérer des traces d’activités d’éventuels passeurs, mais tout semblait bien compliqué pour assurer notre passage du détroit. Fort heureusement des baleines providentielles, énervées par les pêcheurs (et sans doute aussi par le manque d’initiative des joueurs, n’est ce pas Arnaud !) détruisirent le bac. Stupeur et effroi, comment allions nous passer ce maudit détroit. Mais rapidement un bateau énorme à la forme si tarabiscotée chère aux Vend'ys s’approcha de se qui restait de l’embarcadère. Il battait pavillon de la Guilde des Boréales Eternelles, l’ennemi juré de la Guilde du Rubisque (le scénar fait quand même bien les choses, quel coquin ce MJ !). La bateau se nommait "Le cœur vaillant" et son capitaine, un vieux pirate Gehemdal, Cap’tain Boone. Les marins débarquèrent pour aller se détendre auprès des fûts de bière et des gentilles hôtesses, nous en profitâmes pour causer un peu avec la Cap’tain et un accord fut trouvé : nous pouvions monter à bord à condition d’aller ouvertement expliquer notre attitude auprès de Vilego. Ce que nous firent non sans appréhension, nous remarquâmes auprès du gros Vilego, un Felsin presque aussi impressionnant que le notre mais il va de soi que nous n’y prêtâmes que peu d’attention, trop occupé à écouter le beau discours de notre valeureux chef Plumacier. C’est dans la joie que nous gagnâmes le beau navire, une petite visite organisée fut mise en place par le capitaine, le bateau servait à la collecte de l’Ecume, ce métal extraordinaire qui permet de fabriquer les pièces de monnaie. Le mécanisme assurant les déplacements du navire était peu commun, de grandes roues contenant des Batraces (des grenouilles géantes) donnaient au bateau toute l’énergie dont il avait besoin. Pour faire honneur à notre hôte, nous participâmes à un grand bal au cours duquel nous aperçûmes des envoyés du Sénat de la constellation, en l’occurrence un représentant de la Guilde d'Alméra (des esclavagistes, ce monde est vraiment étrange !), un représentant de la Guilde des Arcanes (des spécialistes de l’étude du loom), un représentant de la Guilde des Mille Peuples et un représentant de la Guilde du Poing Rouge. Hélas, les réjouissances furent bien vite interrompues par une explosion : le navire était attaqué ! De nombreux corps gisaient un peu partout et surtout une petite troupe d’assassins avaient pénétré dans le navire afin d’éliminer les survivants. Nous dûmes prendre la fuite non sans avoir tuer quelques uns de nos adversaires (merci Gjörn pour ta remarquable et efficace utilisation des gueules de dragon). Notre bouée de sauvetage fut un radeau dans lequel nous pûmes installer non sans mal les chariots et quelques sacs d’Ecume (je vous vois venir, crier aux voleurs mais pas du tout on se doutait qu’il y aurait des survivants et qu’il serait ravi de voir une partie du trésor ainsi préserver !), l’embarcation fut tractée par des batraces. Bien entendu, tout étant trop simple, des assassins nous poursuivirent en barque et abordèrent notre radeau de la méduse, un combat épique de déroula. Nous finîmes par vaincre – temporairement- l’adversité et débarquer sur la terre ferme. De loin le Felsin que l’on avait repéré aux côtés de Vilego et ses hommes nous narguait à bord d’un bateau de la Guilde du Rubisque, il s’en fallu de peu que notre brillant tireur d’élite Gehemdal (Gjörn, vous l’aviez reconnu) ne lui efface définitivement son petit sourire narquois. Afin d’éviter les tirs de représailles nous trouvâmes refuge dans les marais. Hélas au réveil, deux PJ avait péri, dévoré par des grosses larves immondes : Aria et Malkav. L’aventure devait se poursuivre mais c’est le cœur gros, enfin j’espère, (après tout mon perso venait de mourir !) que la petite troupe repris la route en direction de l’Empire de Phaleen.
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